Via RESF63

 

Ghizlane DAHANI, une jeune marocaine de 25 ans, est sous le coup d’une Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF) délivrée par le préfet du Puy-de-Dôme.

Ghizlane est venue en France au mois de décembre 2006 pour rejoindre son mari de nationalité française. Dès son arrivée, elle est « victime d’une situation de violences conjugales morales et physiques » (certificat médical avec ITT de 90 jours). Au bout de quelques mois, elle quitte le domicile conjugal et trouve de l’aide auprès d’associations de défense des droits des femmes.

Depuis juin 2007, Ghizlane travaille. Elle a un Contrat de travail à Durée Indéterminée depuis septembre, dans une entreprise de nettoyage (secteur où l’offre d’emploi est supérieure à la demande).

Fin septembre 2007, elle obtient de la préfecture du Puy-de-Dôme une prolongation de trois mois de son titre de séjour d’un an (Vie Privée et Familiale) qu’elle avait demandée au motif des violences conjugales (renouvelé jusqu’à présent de trois mois en trois mois).

Auprès de ses amis elle reprend peu à peu confiance et retrouve goût à la vie.

Aujourd’hui, alors que les services préfectoraux sont au courant de la rupture de communauté de vie entre les époux depuis près d’un an, le préfet se sert de l’ordonnance de rupture du mariage pour lui signifier qu’elle est, désormais, indésirable sur notre territoire.

Malgré les violences subies par Ghizlane et en dépit des promesses électorales de Nicolas Sarkozy qui déclarait vouloir faire de la France un pays d’accueil pour toutes les femmes maltraitées dans le monde, Ghizlane est aujourd’hui menacée d’expulsion.

Nous demandons au préfet du Puy-de-Dôme la régularisation immédiate de Ghizlane avec une carte de séjour de 10 ans au titre de la Vie Privée et Familiale.
Sa vie est désormais en France.

Aidez Ghizlane, Signez la pétition

 

Sur le forum Ubuntu je suis tombé sur un fil à ce propos…
… échanges parfois inquiétants, de la part d’esprits qui par ailleurs pronent l’intelligence (collective) comme étant le suc de la modernité… mais là j’extrapole… ou si peu…