In parade à velo

Qu’est ce que "la Parade Sonore et Joyeuse" ?

« La Parade Sonore et Joyeuse » est une manifestation qui rassemble à Riom les piétons, cyclistes, mamans et papas poussettes, handicapés, cavaliers, rollers, trottineurs, adeptes des transports
en commun… qui veulent mieux circuler sur le territoire de Riom Communauté tous les jours de l’année ou le temps d’une balade ensoleillée.

La parade est sonore parce que l’on veut être vu et entendu juste une après-midi alors que l’on reste silencieux le reste de l’année.

La parade est joyeuse parce qu’il y a des enfants et le sentiment que les cheminements doux ne peuvent que se développer.

La parade a lieu dans les rues de Riom, suivie d’un goûter et d’un forum d’idées favorisant les rencontres, échanges, discussions entre participants d’horizons et d’engagements divers.

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Quels sont les objectifs de « la Parade Sonore et Joyeuse » ?

Le premier objectif visé par « la Parade Sonore et Joyeuse » est d’amener les pratiquants de modes doux à se manifester publiquement ensemble. Les piétons, cyclistes, mamans et papas poussettes, handicapés, cavaliers, rollers, trottineurs, adeptes des transports en commun…
doivent être quantifiés au moins une fois dans l’année au lieu de toujours passer inaperçus.
On connaît le nombre de voitures, de camions, de trains qui circulent chaque jour avec leurs nombres de passagers respectifs mais on ne connaît pas vraiment celui des pratiquants de modes doux et il arrive que nos pratiques de déplacements soient mises de côté lors de choix d’aménagement.
Ce n’est pas parce qu’on ne dégage pas de CO², qu’on circule silencieusement, qu’on ne prend
pas de places de stationnement en centre ville et qu’on utilise davantage les commerces de proximité qu’il faut nous oublier.

Le deuxième objectif visé est d’amener les politiques et autres décideurs à changer leurs
regards sur les modes doux.
Il faut que cessent les réflexions exaspérantes telles que « Pas besoin de pistes cyclables, on ne
voit pas de vélos ! », « élargir les trottoirs gêne le stationnement et la circulation automobile »,
« des traversées sécurisées de la rocade pour les piétons sont chères et seront sous-utilisées… »,
« Ca coûte trop cher !!! », « Il y a d’autres priorités… ».
Non, nos demandes n’entraînent pas de problèmes supplémentaires et coûteux si elles sont intégrées dès la réflexion préparatoire. Une politique des déplacements doux lisible permet :
-       de réaliser les travaux prévus sans surcoût (c’est évidemment plus cher de refaire les
trottoirs aux passages sécurisés que de tout faire en même temps la première fois),
-       d’économiser des places de stationnement (le vélo prend une toute petite place de stationnement et le piéton pas du tout),
-       d’économiser du pétrole (moins de demande de pétrole = stabilisation du cours de baril de pétrole),
-       de maintenir une population en bonne santé plus longtemps (les médecins recommandent de bouger une demi-heure par jour),
-       de donner plus d’autonomie aux personnes à mobilité réduite,
-       de faciliter la vie des personnes les plus fragiles (sans permis de conduire ou sans voiture
car trop coûteuse, les modes doux sont une alternative profitable).

Nous devons influencer les décideurs par notre nombre et nos propositions pour qu’ils tiennent
dans l’avenir des discours plus porteurs et plus enthousiastes sur les modes doux avec de vrais passages à l’acte et des échéances précises.

Le troisième objectif visé est d’amener les participants à prendre conscience de tous ces enjeux relatifs aux modes doux et que de nouvelles actions moins visibles mais efficaces se mettent en place. Lesquelles ? Nous ne le savons pas encore, il faudra être là le 19 novembre 2005, vous êtes peut-être l’inspirateur de la prochaine action à réaliser ?!!!